Il y a quelques semaines, une déclaration a fait les gros titres qui devrait occuper toute personne civilisée pendant un certain temps. Le massacreur et voleur de réfrigérateur de notre époque se plaignait du manque de respect et disait qu'il avait maintenant montré qu'il était mieux respecté. On peut supposer que la déclaration était sérieuse - dans un sens cynique. Il a été prononcé par quelqu'un qui – dans les relations entre les gens – ne voit que des relations de pouvoir . Un peu comme dans un passé lointain quand vous rencontriez quelqu'un avec une grande massue dans une forêt déserte. L'empathie, la charité, l'altruisme, l‘humeur pacifique, etc. - aux yeux d'un sauvage aucune dimension de respect.
Très tôt dans le premier « Livre de Raison », écrit par le personnage de fiction Jean Chardin, un avertissement est donné à la génération suivante qui pourrait aussi provenir d'Eugène Ionesco : « La vie est absurde, et seuls les romanciers s'acharnent à vouloir lui donner du sens. » C'était peut-être aussi un avertissement précoce pour le lecteur que ce qui suit – malgré toute la fiction – ne sera pas facile à digérer. Ce qui suit est une histoire familiale qui, comme l'histoire de toute l'humanité, produit à la fois du bien et du mal abyssal.
Ce printemps, la revue allemande « philosophie » consacre un numéro thématique à Albert Camus intitulé « La vie dans un monde absurde ». Il contient d'excellents articles et interviews sur l‘auteur et son œuvre. Cependant, les références à des sujets d'actualité comme la guerre, le climat et la migration ne sont pas très bonnes et semblent construites. Il n'y a pas un mot sur le phénomène du théâtre de l'absurde, qui s'est pourtant épanoui au plus près de l'œuvre de Camus. C'est une bonne chose que ionesco.de existe. Intéressons-nous à la relation entre Albert Camus et Eugène Ionesco.
Un lieu de rencontre culturel dans le Rosental de Carinthie donne actuellement la leçon en allemand et en slovène. Les deux acteurs principaux germanophones peuvent également être vus dans la version slovène de la pièce.
Dans un entretien avec Claude Bonnefoy, Eugène Ionesco est interrogé sur Kafka et explique ce qui l'a impressionné dans l'œuvre « La Métamorphose ». Les lignes citées de cet entretien sont toujours d'actualité, que ce soit du point de vue d'un simple citoyen ou d'un acteur politique de haut rang.